En 1998, une rumeur annonçait un roadster de moyenne cylindrée pour contrer le best-seller de ces dernières années,
la Suzuki 600 Bandit.
Un ZRX de 600 cm³ peut-être ? Perdu ! Il fallait construire un roadster avec d'autres arguments
et non faire ce qui aurait été perçu comme une pale copie de la concurrence. Les ingrédients du cocktail seront donc :
- une mécanique éprouvée, celle du 750 Zéphyr, mais remise au goût du jour avec les techniques du moment, refroidissement par huile, système K-Tric (Kawasaki Throttle Responsive Ignition Control, variation de l'avance de l'allumage en fonction de la charge du moteur), KCA (Kawasaki Clean Air control, système de dépollution) et mono-amortisseur arrière de type Unitrak) et avec un avantage indéniable par rapport à une 600 : le couple et la souplesse du moteur.
- un look résolument agressif avec une touche sportive, avec un réservoir anguleux, avec l'arrière des sportives de la marque, les Ninja, et en dotant la machine d'un échappement 4-en-1 chromé.
- un prix compétitif pour offrir une 750 au prix d'une 600, à moins de 40000 francs.
Bref, une machine située à mi-chemin entre l'ER-5 et le ZRX 1100 pour succéder au Zéphyr dans cette catégorie du roadster de moyenne cylindrée. 
Une moto sans histoire, tant pour l'entretien que pour l'utilisation.

Le ZR-7 sera présenté à la presse à l'automne 1998 et sa première apparition publique fut faite lors du salon de Munich de septembre de la même année. 
La machine devait être disponible en concession en avril 1999, la présentation officielle par Kawasaki Motors France se faisant le 10 de ce même
mois du coté de Biarritz.

L'accueil de la presse fut favorable, la comparaison avec la Hornet souvent évoquée, en raison d'un réservoir proche dans sa ligne générale 
et du gros phare rond. Au fil des comparatifs avec des roadsters concurrents, le ZR-7 est en tête de peloton, grâce a ses nombreuses qualités
unaniment reconnues : facilité de prise en main, souplesse et agrément moteur, tenue de route et confort (sauf sur route dégradée).
Pour la première année de commercialisation, en 1999, Kawasaki France annonce plus de 3200 unitées vendues, synonyme de 
cinquième place toutes cylindrées confondues (4ème place hors 125 cc).
Fin septembre 2000, 5700 ZR-7 ont trouvé acquéreur depuis le lancement.

Après dix huit mois de présence, il a fallu faire évoluer le modèle en tenant compte des remarques des propriétaires et de la presse, 
notamment l'absence de protection pour une machine qui revendique quand même une utilisation routière (avec un réservoir de 22 litres, cela va de soit).
Là encore, ce sont nos voisins allemands qui auront la primeur de cette évolution lors du salon de Munich (encore lui !) de cette année (2000). 
Le ZR-7 devient ZR-7S, le "S" signifiant que le roadster se voit doté d'un semi-carénage qui, sur les premières photos, 
semble suffisamment protecteur pour affronter les longs trajets autoroutiers ou le vent de face.
Ce modèle arrivera en France en mars 2001 et sera vendu 46995 francs (7164 Euros).